Publié dans Société

Fête de Noël  - Les jouets et les objets décoratifs se modernisent  

Publié le jeudi, 18 novembre 2021

Noël approche. A un peu plus d'un mois avant la célébration de la naissance de Jésus, les objets de décoration et les jouets envahissent les magasins et centres commerciaux d'Antananarivo. Certains produits ont disparu des étalages pour céder la place aux accessoires de Noël. Déjà, depuis le début de ce mois de novembre, beaucoup de gens se ruent dans les magasins pour l'achat de ces articles.

Pour le moment, les grossistes et détaillants opérant aux alentours de la Capitale ou venant des autres Régions sont les principaux clients, outre les parents qui profitent encore des produits à bas prix et de la multitude des choix. En effet, plus la fête approche, plus les prix des jouets et accessoires augmentent et les choix diminuent. Ainsi, en matière d'accessoires de mode, la tendance évolue avec le temps, la réalité et la technologie. 

Pour cette année, les « robots transformers », les voitures télécommandées, les jeux de construction sont les tendances chez les petits garçons, tandis que les fillettes optent pour le coffret-dinette, les poupées Barbie, la coiffeuse, etc. Du côté de la décoration, beaucoup ont choisi la décoration Led et le sapin de table. Les sapins de Noël n'arrivent que durant la deuxième vague d'expédition de marchandises, c'est-à-dire vers mi-décembre. 

Hausse des prix 

La hausse du prix des jouets avoisine les 5 à 20 %, selon une responsable commerciale au sein d'un magasin situé à Behoririka, contre 5 à 10 % pour les objets de décoration. Cette augmentation est due à plusieurs facteurs comme la complication dans la recherche des conteneurs et la flambée du taux de fret maritime. Ainsi, selon ses explications, les magasins devront combler les pertes accumulées lors du transport des marchandises. « Nous ne pourrons plus effectuer des déplacements comme auparavant. On devrait seulement se contenter des commandes en ligne. Il y a des paquets abimés ou ne correspondant plus à la demande », soutient cette responsable commerciale. Or, plusieurs magasins ont envoyé plus de commandes après la période de recrudescence de la Covid-19. « L'année dernière, nos marchandises avaient été épuisées plutôt que prévu, et nous n'avons pas pu satisfaire les besoins de nos clients. Effectivement, nous n'avons pas fait de nouvelles commandes, mais nous allons seulement écouler tous nos stocks de l'année 2020 », avance-t-elle.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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